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Le Chien

14 avril 2011

Le Barzoï

 

Le barzoï ou lévrier russe (Rousskaya Psovaya Borzaya, psovaya borzaya signifiant « rapide à poils longs ») est une race canine originaire de Russie. La Fédération cynologique internationale le classe dans le groupe 10, lévriers, section 1, standard n° 193.

Utilisation : lévrier de chasse, de course et de poursuite à vue sur leurre.

C'est un très beau lévrier, grand, élancé, élégant, à l'allure aristocratique. Il a une conformation harmonieuse, une taille imposante, une fourrure riche et belle en couleurs, des proportions équilibrées et des mouvements gracieux; il dégage une indéniable noblesse.

Un superbe barzoï de six ans

Bien entraîné, il est très rapide et endurant à la course. Il peut être dangereux au combat car il est puissant et courageux.

Sa taille va de 75 à 85 cm au garrot, pour les mâles, et de 68 à 78 cm au garrot pour les femelles

Les origines du barzoï sont lointaines et controversées.

Il serait issu de croisements entre différents lévriers asiatiques (à l'origine sloughi/tazi) et le Laïka, chien de type spitz, à poils longs, originaire de Russie septentrionale, utilisé notamment pour la chasse et le trait. D'autres croisements sont sans doute intervenus par la suite. Par ailleurs, en l'état actuel des connaissances, on ne saurait exclure la possibilité d'une origine directement liée à la faune sauvage. En tout état de cause, la sélection opérée par les éleveurs a abouti à la création d'une race plus ou moins homogène, dès la fin du XVIIIe siècle[1].

La première mention d'un lévrier russe - mais pas forcément du psovoi borzoi - en France, date du début du XIe siècle. Selon une chronique, Anne de Kiev, fille de Iaroslav le Sage, grand-prince de Kiev, qui épousa en secondes noces le roi Henri Ier, était escortée de trois lévriers: un noir, un gris et un fauve. Elle aimait, nous dit-on, beaucoup chasser à courre.

On sait également qu'en 1519, le roi du Danemark, Christian II, offrit à François Ier, roi de France, des lévriers de race russe, ramenés de Moscovie[2].

Dans son Rerum Moscoviticarum Commentarii (Commentaires sur les affaires moscovites), publié en 1549, le baron Sigismund von Herberstein, ambassadeur de l'empereur Maximilien Ier auprès du grand-prince Vassili III de Moscou, a décrit une chasse grand-ducale à laquelle il assista en qualité d'invité. Cette chasse se déroulait de la manière suivante: des rabatteurs battaient les bouquets d'arbres et les broussailles pour en faire sortir les lièvres et lorsque ceux-ci apparaissaient à découvert, les chasseurs postés alentour lâchaient leurs lévriers. Selon Artem Boldarev, lui-même propriétaire d'une célèbre meute (Woronzova) et grand connaisseur de la race, « c'était bien avec des borzoïs que chassait le grand-prince Vassili III. Il existe une miniature de missel où il est représenté allant en pèlerinage, assis dans un traîneau et suivi de son écuyer de chasse menant en laisse sa svora composée de trois borzoïs. Ceux-ci sont très reconnaissables à leur museau allongé, à leur long poil et à leur queue en forme de faucille »[3].

La première description connue d'un lévrier russe à poil dense date du début du XVIIe siècle (1635). Elle se trouve dans un ouvrage intitulé Les Règles de la chasse avec le lévrier à poil long, rédigé par Christian von Lessing, de Riga.

Au XVIIIe siècle, la chasse à courre atteint son âge d'or, en Russie. La plupart des membres de la dynastie des Romanov (fondée en 1613) et de la noblesse terrienne russe ont, de tout temps, aimé et assidûment pratiqué la chasse à courre, avec des barzoïs, voire d'autres lévriers, et des chiens courants. Cette forme de chasse est unique en son genre : elle implique une meute de chiens courants et une meute de barzoïs. Lancée dans les sous-bois par les veneurs à cheval, la meute de chiens courants rabat le gibier en terrain découvert, en direction des barzoïs postés à distance. Les chasseurs à cheval mènent les barzoïs en svora de deux ou trois (le mot svora désigne aussi bien le couple ou le trio de chiens que la longue lanière de cuir qui les retient). Aussitôt libérés à la vue du gibier, les barzoïs doivent le rattraper pour le tuer ou l’immobiliser. Qu'ils chassent par goût ou par tradition, les Russes entretiennent alors des équipages fastueux. À l'exemple d'un certain Samsonov, à Smolensk, qui possède un millier de chiens et, nous dit-on, ne manque jamais d'ajouter les mots « premier chasseur de Russie » après sa signature. Le barzoï est élevé en meutes bien distinctes (couleurs de robes, nature du poil, formes de têtes, tailles, etc.) selon les goûts respectifs des chasseurs. On l’utilise pour la chasse au lièvre, au renard mais aussi au loup, au cerf ou au sanglier.

Une chasse russe, A. Kivchenko

L'abondante iconographie picturale disponible dès le XIXe siècle atteste que la race est désormais à son point culminant, même dans la diversité de ses types. Mais l'abolition du servage, en 1861, lui porte un premier coup presque fatal. Les propriétaires terriens perdent une importante main-d'œuvre gratuite. « Les neuf-dixièmes des équipages de chasse sont liquidés », écrit Artem Boldarev. Pourtant, il en reste encore un grand nombre.

À partir des années 1870, le barzoï se dissémine peu à peu dans le monde entier. On commence à le connaître en Angleterre, en France, en Amérique et ailleurs. Toutefois, la morphologie de certains individus donne matière à discussion. Les types sont très variables, souvent abâtardis. En Russie, quelques éleveurs se mobilisent pour tenter de sauver la race, à l'aide des dernières meutes disparates qui existent encore. En 1873, et à l'initiative du comte V.A. Cheremetiev, ils fondent l'Association impériale pour la propagation des chiens de chasse et la réglementation de la chasse. Celle-ci organise des expositions et des épreuves de courre en champ clos.

Une belle femelle typée

En 1887, le grand-duc Nicolaï Nicolaïevitch Romanov (1856-1929) crée sa propre chasse, sur le domaine de Perchino (province de Toula). Sa meute restera la plus célèbre et sans doute la plus belle parmi toutes les autres dont l'histoire a retenu le nom. Nicolaï Nicolaïevitch était non seulement un grand militaire de carrière mais aussi un chasseur passionné et un éleveur avisé. On peut par ailleurs admettre que, s'agissant de ses équipages de chasse, il prenait volontiers conseil auprès de son intendant, Dmitri Valtsov, auteur d'un ouvrage de référence, consacré à Perchino (La Chasse de Perchino), publié en Russie, en 1913[4].

Malheureusement, la Révolution russe de 1917 va quasiment anéantir le barzoï dans son pays d'origine. Par chance, les nombreux individus exportés précédemment - en particulier de Perchino - dans plusieurs pays d’Europe et même aux États-Unis permettront de sauver la race.

Le barzoï a été très à la mode dans la société de l’entre-deux-guerres

Le barzoï est un animal doux, calme, réservé - notamment avec les gens qu'il ne connaît pas. Mais cette « eau dormante » peut aussi cacher un tempérament fougueux. Certains sujets bien nés, encore très proches de leurs ancêtres chasseurs, possèdent plus que d'autres un feu intérieur qui ne demande qu'à fuser, toute leur vie durant. Vivre avec un barzoï n'est pas toujours de tout repos !

Une tête fine et ciselée

Le barzoï s'attache très fort et même exclusivement à la personne qui l'élève et qui s'en occupe le plus. Mais il n'est jamais servile. Il peut être un excellent gardien. Il se montre parfois impatient avec les enfants dont l'agitation le poussera à fuir ou - on ne peut l'exclure - à réagir de manière agressive, s'il est vraiment « poussé à bout ». Très intelligent, parfois aussi têtu qu'une mule, il requiert une éducation tout en finesse mais une main de fer dans un gant de velours. Car il est très sensible et ne supporte pas la brutalité.

Pour être équilibré, le barzoï adulte a besoin de se dépenser, de jouer et de courir tous les jours (attention : l'exercice du jeune barzoï en croissance doit être soigneusement modulé, jusqu'à l'âge d'environ 12 mois). À la maison, il aime le confort et la tranquillité.

L'entretien du Barzoï se limite au strict minimum, pour un chien à poils longs: un bon brossage soigneux, une à deux fois par semaine, suffit. Un bain de temps à autre et en particulier deux jours avant une exposition (afin que le poil soit particulièrement beau et naturel).

S’il est élevé de manière appropriée et s’il vit dans des conditions favorables à son développement, à son épanouissement, le barzoï est un animal vigoureux et résistant. Cela dit, son espérance de vie est de 13 ans, rarement plus. En règle générale, les femelles vivent plus longtemps que les mâles.

Pathologies répertoriées chez le barzoï, énumérées par ordre alphabétique :

  • Affections oculaires diverses, dont la rétinopathie du Barzoï[5]
  • Cardiopathies (entre autres: la dysplasie valvulaire)
  • Hypothyroïdie (insuffisance thyroïdienne)
  • Maladie d’Addison (insuffisance surrénale)
  • Spondylopathies (entre autres : le syndrome de Wobler)[6]
  • Torsion (ou retournement) d’estomac (volvulus) avec ou sans dilatation, consécutive ou non à une torsion splénique

Toutes ces affections – sauf la rétinopathie dans sa forme propre au Barzoï – touchent également de nombreuses autres races canines. La plupart sont héréditaires ou à prédisposition raciale.

 

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14 avril 2011

Le Lévrier Italien

Comme son nom l'indique, le petit lévrier italien, aussi appelé levrette d'Italie, est originaire d'Italie. C'est le plus petit des chiens classés dans le groupe 10, lévriers, section 3, standard n° 200, selon la nomenclature de la Fédération cynologique internationale.

Il s'agit d'une race à part entière et non de la forme naine d’une autre race

C’est un chien qui, morphologiquement, ressemble beaucoup au lévrier greyhound, si ce n’est qu’il doit peser moins de 5 kg et mesurer moins de 40 cm au garrot.

En France, le standard de la race, prévoit qu’il soit de couleur unie et que seules quelques taches blanches (bout des pattes, poitrine) soient autorisées sur un chien LOF, – à savoir sur un chien inscrit au Livre des origines français. Les couleurs des petits lévriers italiens sont : noir, gris (bleu), sable, isabelle.

Mais par exemple en Grande Bretagne ou aux États-Unis, on trouve des chiens avec des taches plus grandes. Ils ne seraient pas confirmés en France.

Vitesse de pointe: 30 à 40 km/h, il est très rapide pour un animal de petite taille

Le petit lévrier ou PLI serait un Greyhound miniaturisé. Les origines du PLI sont très anciennes.

Cette race n’est pas issue d’un croisement de l’époque moderne, comme par exemple le whippet, mais remonte au contraire fort loin, puisqu’on a trouvé des momies de petits lévriers, proches du petit lévrier italien actuel, dans les pyramides.

Ce petit chien séduisit fort les matrones romaines qui l’adoptèrent, et c’est de là que lui vint le nom de « lévrier italien ». Il a été également le favori d'Alphonse de Lamartine, qui posait facilement avec ses préférés.

Le terme officiel en France est « petit lévrier italien », couramment abrégé PLI (en anglais italian greyhound, en allemand italienisches Windspiel), mais le terme « levrette d’Italie » convient également.

Malgré tout, il ne faut pas se fier aux apparences : le PLI a tout des lévriers lorsqu'il s'agit de courir.

Psychologiquement, le petit lévrier italien est un chien émotif et plus sentimental encore que les autres. Très tendre de caractère, mais très espiègle aussi. Il a besoin de calme chez son maître pour être stable car il gère mal le stress. Il a besoin d’être éduqué jeune, mais sans brusquerie, pour bien trouver sa place et d’être sorti jeune également, dans des lieux animés pour ne pas devenir trop craintif.

Ce chien si petit, avec l’allure si fine des lévriers donne une impression de fragilité, mais en fait, c’est un petit chien extrêmement vif et rarement malade.

Comme tous les lévriers, il court fort bien (son cœur est plus gros que celui d’un chien d’une autre race de même taille) et son ventre levretté permet à ses pattes arrières un mouvement qui lui assure des foulées de grande ampleur. On peut trouver des petits lévriers italiens dans les courses de lévriers. Mais cela est rare, simplement du fait que ces chiens sont assez peu nombreux. On compte environ 200 naissances par an sur toute la France.

Lévrette d'Italie
14 avril 2011

Le Whippet

Le Lévrier Whippet (Lévrier nain[1]) est une race canine d'origine anglaise. La Fédération cynologique internationale le répertorie dans le groupe 10, Lévriers, section 3, standard n° 162.

Son nom dérive de whip it, qui signifie « fouette cocher ! » ou « vas-y ! », injonction que les parieurs lançaient à leurs favoris, pendant les courses. En Angleterre, il est engagé dans les courses de lévriers, sous l'appellation de « cheval de course des pauvres ».

Whippet (mâle) bringé

Le Whippet allie une grande élégance à de réelles qualités d'athlète. Il représente un modèle de grâce et de puissance. Sa tête est longue, sur une belle encolure et une poitrine très éclatée au niveau du cœur. Les côtes sont bien cintrées. Son dos large et ferme, forme une nette voussure au niveau des reins, mais sans excès.

Les allures sont dégagées et franches.

Poids : mâle de 10 à 16 kg; femelle 11 à 13 kg. Taille : mâle de 47 à 51 cm; femelle de 44 à 47 cm.

Depuis quelques années, la taille officielle a été modifiée,en France, avec une tolérance de + ou - 2 cm pour la taille et une tolérance de 200 gr sur le poids maximum autorisé.

Le Whippet est le lévrier le plus répandu en France (en 2005, il représente 46%[2] des inscriptions provisoires de Lévriers au LOF auprès de la SCC). Il est utilisé comme chien de course et de compagnie.Téméraire, efficace et rapide, il est capable d'atteindre une vitesse supérieure à 50 km/h.

Il ressemble au lévrier de Pharaon et certains prétendent qu'il aurait probablement été introduit lors de la conquête romaine de l'Angleterre en 55 av. J.-C.. L'origine de la race semble remonter plutôt à l’Angleterre du XVe siècle.
Connue depuis le XVIIe siècle dans le Nord de l'Angleterre, où on l'utilisait à la place du fox-terrier pour la chasse au lièvre, la race n'a été fixée qu'à la fin du XIXe, par l'apport de sang de terriers et de petits greyhounds.

Elle n'a été reconnue en tant que telle qu'en 1899, après une sérieuse sélection effectuée à partir des années 1880. À cette époque, les ouvriers et les mineurs des régions industrielles du Nord de l'Angleterre, passionnés de courses de capture de lapins, mais soumis à l'interdiction de posséder des greyhounds (privilège de la famille royale), ont sélectionné ce petit chien vif, à partir de son noble cousin, le greyhound, et de différents apports, dont le bedlington terrier et le petit lévrier italien.

Le Whippet est intelligent, sensible et extrêmement affectueux envers son maître.

De nature discrète, il s'adapte bien à la vie citadine (en appartement), à condition de pouvoir se dépenser régulièrement lors de fréquentes et longues balades. Sa vitalité en fait le compagnon idéal des joggueurs.

Il n'aime pas la solitude mais la supporte avec calme. Les femelles ont plutôt un caractère dominant. Le Wippet est un chien-chat.

Chiots Whippets

Le Whippet est intelligent, sensible et extrêmement affectueux envers son maître.

De nature discrète, il s'adapte bien à la vie citadine (en appartement), à condition de pouvoir se dépenser régulièrement lors de fréquentes et longues balades. Sa vitalité en fait le compagnon idéal des joggueurs.

Il n'aime pas la solitude mais la supporte avec calme. Les femelles ont plutôt un caractère dominant. Le Wippet est un chien-chat.

Course de Whippets

La longévité moyenne du Whippet est d'environ 15 ans.

Il est robuste mais il craint le froid et les courants d'air.

Il est très rarement malade

 

 

1 avril 2011

Le Terrier écossais (ou Scottish terrier) est une

Le Terrier écossais (ou Scottish terrier) est une race de chien bien connue pour son manteau ébouriffé et son tempérament fougueux et décidé. Son surnom traditionnel est « Scottie »

Chiots noirs et froments dans une même portée

Cette race est petite et basse sur patte mais robuste et solidement bâtie. Les oreilles sont hautes, pointues et aussi droites que la queue, le museau est long et moustachu. Les sourcils sont broussailleux et la robe se porte jusqu'aux genoux. Les couleurs varient entre le noir, le bringé et le sable (froment), mais jamais blanc. La couleur froment provient d'un gène récessif, donc les deux parents doivent être porteurs de ce gène pour pouvoir obtenir une descendance de couleur froment.

Le Scottish terrier est un digne membre de la famille des terriers. Comme ces derniers, et malgré sa relative petitesse, le terrier écossais est doté d'une personnalité forte et décidée. Il choisira, assez rapidement, un maître dans sa maisonnée d'adoption, n'obéissant aux autres membres de la famille que lorsqu'il le jugera opportun. À moins d'être élevé en même temps qu'eux, c'est un chien très batailleur avec ses congénères et très agressif avec les chats.

Race originaire de l'Écosse, issue des ancêtres de l'Aberdeen terrier, son évolution physique fut parachevée à la toute fin du XIXe siècle.

La race devient très populaire en France à la fin des années 1920, suite aux dessins de Pol Rab qui créa des histoires drôles du fox terrier Ric et de son compagnon Rac, un terrier d'Écosse.

Plusieurs Scottish Terriers ont vécu à la Maison Blanche :

Franklin D. Roosevelt et Fala

Il est aussi la mascotte de la marque de whisky « Black and White », en compagnie d'un West Highland White Terrier blanc (« Westie »).

Il existe cinq races de terriers d'Écosse, et le Terrier écossais n'est que l'une d'entre elles. Les autres terriers originaires d'Écosse sont le Cairn Terrier, le Dandie Dinmont Terrier, le Skye Terrier et le West Highland White Terrier.

1 avril 2011

Le Norwich Terrier

Le Norwich Terrier est une race de chien d'origine anglaise

Fougueux et trapu, au museau de renard, il possède une sensibilité auditive très développée qui en fait un bon chasseur et un compagnon affectueux. Chien à poil dur, il ne demande aucun entretien particulier. Il peut vivre en moyenne de 12 à 14 ans

Deux Norwich Terriers de robes rousse (à gauche) et noir et brun (à droite)
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31 mars 2011

Le king Charles Spaniel

Le Cavalier King Charles Spaniel est un petit chien d'agrément d'origine anglaise. En français, dans le langage courant, son nom est fréquemment abrégé en Cavalier King Charles, voire en Cavalier ou en C K C. Très calme, il supporte bien la vie en appartement et est un bon compagnon pour les enfants.

Le jeune roi Charles II d'Angleterre avec son frère le futur Jacques II (habillé en fille selon la coutume), sa sœur Marie et ses "King Charles Spaniel".

"Même s'il ne fait parler de lui que depuis une dizaine d'années, le Cavalier King Charles est apparu en 1924. Il est issu d'une race fort ancienne, le King Charles Spaniel, dont on a retrouvé la trace dans des documents datant du XVIe siècle.

En effet, c'est Charles II d'Angleterre (1630-1685) qui donne aux épagneuls nains anglais leurs lettres de noblesse. Il avait une telle passion qu'ils furent dénommés king charles spaniels. Le roi ne se déplaçait jamais sans ses chiens qui avaient même le droit d'entrer dans le parlement.

La concurrence arriva avec les carlins et les pékinois qui possèdent un nez plat. Par conséquent, le king charles devait suivre cette mode. Les éleveurs durent créer des épagneuls au nez plus court.

La race connut un tel succès que pour la protéger de croisements mal venus, le Toy Spaniel Club fut fondé en 1886 pour établir divers principes et reconnut officiellement le king charles. Il fut également décidé que son nom serait différent en fonction de ses couleurs. Ainsi les unicolores furent nommés rubis, les noirs et feu king charles, les tricolores prince charles et les orange et blanc devenaient blenheim. En 1903, la confusion est telle au Kennel Club, qu'il fallait donner un nom non plus par la couleur mais par la morphologie. Le roi Edward VII intervient et la dénomination historique de King Charles est retenue.

En 1926 dans le catalogue de l'exposition de Crufts se trouvait l'annonce suivante : "Sont recherchés des blenheims Spaniels de l'ancien type, tels qu'ils sont représentés dans les gravures et tableaux du temps de Charles II, avec museau allongé, pas de stop, crâne plat avec le spot caractéristique en son centre. Le premier prix de 25 livres dans les 947 et 948 sera offert par Roswell Eldridge de New York, USA. Ce prix ira à qui recréera le type ancien souhaité." La reproduction du tableau de Landseer, "The cavalier's pet", était jointe.

Le premier gagnant fut Ferdi of Monham né le 19 novembre 1923, donc avant la parution de l'annonce ce qui signifiait qu'il existait encore des king charles ancien modèle. Mais leur existence posa un probléme car on avait deux races de chiens les king charles au nez court et les king charles ancien style au nez plus long. Ainsi durant plusieurs années, dans les expositions l'appellation "old type king charles spaniels" fut choisie. Alors en 1928, puisque Eldridge s'était servi du tableau "The cavalier's pet" pour ses recherches, il fut décidé que l'ancien type serait dénommé cavalier king charles. Cette dénomination sera officialisée en 1945.

Cependant un dilemme existait : les cavalier king charles étaient physiquement les plus proches des chiens tant aimés par Charles II, d'où de nombreuses erreurs d'appellation

Cavalier King Charles "blenheim" de deux ans

Normalement, le véritable blenheim possède une tache rousse au milieu du blanc de son crâne dont voici la légende.

En 1704, la duchesse Sarah, épouse du duc de Marlborough, attendait vainement des nouvelles de son époux parti à la guerre en Bavière, sur les rives du Danube à Blenheim. Nerveuse et anxieuse, elle frotta son pouce fortement sur le front de sa chienne qu'elle tenait sur ses genoux. Cette dernière attendait une portée. Quelques jours plus tard, elle mit au monde des chiots qui portaient tous une marque rousse correspondant au pouce de la duchesse.

C'est à la suite de la victoire éclatante du duc de Marlborough, qu'il décida de baptiser les petits épagneuls blanc et roux "blenheim".

Le spot correspondant à la marque du pouce de la duchesse Sarah dit "lozenge" en anglais, est une caractéristique très appréciée de la couleur blenheim.

À l'âge d'or de la race, au XVIe siècle, le cavalier king charles était considéré comme chien de réconfort. Les médecins le prescrivaient comme remède. Il réchauffait le giron des dames durant les voyages en voiture et dans les salles glaciales des châteaux. Il attirait aussi les puces de sa maitresse, en lui épargnant peut-être d'être atteinte par certaine maladie transmise par les morsures de ces parasites.

Marie Stuart, reine d'Écosse, fut emprisonnée avec son épagneul. Lorsqu'elle fut décapitée, le 8 février 1587, le chien fut retrouvé pelotonné sous ses jupes. Il fallut l'éloigner de force du corps de sa maitresse. Il mourut deux jours plus tard.

Charles Ier fut aussi emprisonné avec son épagneul, Rogue, par les partisans des Roundheads. L'épagneul resta auprès de son maître lors de son exécution, puis à l'issue les partisans emmenèrent Rogue en parade dans Londres comme symbole de la défaite du souverain.

Il existe quatre type de robes :

  • noir et feu (noir et roux) : Noir avec des tâches feu au-dessus des yeux, sur les joues, à l'intérieur des oreilles, sur la poitrine, les membres et sous la queue. La couleur feu doit être vive. Les marques blanches ne sont pas admises.
  • Tricolore (noir, blanc & roux) : Noir et blanc bien espacés et répartis avec des marques feu au-dessus des yeux, sur les joues, à l'intérieur des oreilles, à l'intérieur des membres et sous la queue.
  • Ruby (robe rousse) : Unicolore, d'un rouge intense. Les marques blanches ne sont pas admises.
  • Bleinheim (roux et blanc : voir la photo) : Marques rousses bien réparties sur un fond blanc perle. Les marques doivent se scinder d'une façon égale sur la tête, la présence entre les oreilles de la "marque du pouce de la duchesse Sarah" est un plus. Un chien qui n'aura qu'un seul œil cerné de roux est dit "pirate"

    Il est nécessaire de prévoir un bain au moins une fois tous les deux mois en utilisant des produits adaptés.

    Les yeux du cavalier ne sont pas fragiles s'ils sont bien hydratés par les larmes. Si le matin les yeux sont sales, les nettoyer avec une gaze imbibée d'une lotion oculaire ou de sérum physiologique. Il existe aussi certains produits empêchant l'apparition des tâches rose-brunes sur le poil blanc.

    Pour les oreilles, il est nécessaire d'observer et de sentir le conduit auditif une fois par semaine. On doit voir le cérumen (matière jaunâtre et grasse) permettant de lubrifier et protéger le conduit, si besoin retirer l'excès pour empêcher le développement d'infections.

    Il est nécessaire de vérifier de temps en temps les dents du cavalier king charles, afin de voir si elles ne sont pas entartrées et intervenir si besoin pour éviter la chute de ses dents.

    Les ongles s'usent naturellement, mais il peut être nécessaire de les réduire en évitant de les couper trop court qui provoquerait un saignement douloureux au chien.; c'est considéré comme un défaut.

Les Cavaliers sont sujets à différentes maladies d'origine génétique. La sélection des reproducteurs vise à produire des sujets plus robustes. Certains éleveurs fournissent un certificat garantissant que les parents sont sains et que les chiots ont bien subi un test de dépistage.

Cela concerne :

  • l'endocardiose mitrale ou Mitral Valve Disease (MVD) ou Maladie Valvulaire Dégénérative Mitrale, se traduisant par un souffle au cœur. L'endocardiose mitrale est une pathologie non spécifique à la race, apparaissant chez les chiens âgés mais plus précocement chez les Cavalier King Charles atteint de la forme héréditaire. Elle est apparue récemment à la suite de croisements consanguins et d'une mauvaise sélection des reproducteurs.

Elle se détecte par une échographie effectuée dès l'âge de 3 ans . Un tel dépistage est indispensable car à défaut de traitement curatif, des thérapies efficaces permettent de ralentir son évolution. La MVD se présente en 5 phases allant du simple souffle mitral à la rupture de la valve mitrale. Le processus de reflux qui ne peut être pris en charge du fait de l'altération de la valve mitrale provoque une dilatation de l'atrium gauche puis une insuffisance cardiaque lorsque l'augmentation de la fréquence cardiaque ne peut plus compenser la baisse du débit artériel par diminution de la quantité de sang éjecté dans l'aorte, le sang refluant dans l'atrium. Le club de race (CENA) a mis en place un protocole de suivi permettant aux éleveurs de sélectionner les reproducteurs. Le principal effet de la MVD est de provoquer des œdèmes pulmonaires.

Tout Cavalier peut également être sujet à :

  • l'engorgement des glandes anales: nécessite une vidange des glandes afin d'éviter la formation d'abcès et leur éventuelle fistulisation. Beaucoup de chiens de petite taille connaissent ce désagrément bénin.
  • des troubles digestifs qui exigent une alimentation dite digeste.
    Cavalier King Charles "noir et feu" de 3 mois
    CavalierKgChas2 wb.jpg.jpg
    Cavalier King Charles Spaniel, de robe blenheim
     
    31 mars 2011

    Le Jack Russell Terrier

    Le Jack Russell Terrier, ou Jack-Russell, est une race de chien de terriers, du groupe 3.

    Le créateur de la race, John Russell dit Jack Russell (1795-1883), est un pasteur anglais. Il s'est passionné véritablement pour la chasse et la sélection cynophile (surtout le fox terrier et le jack russell terrier). Pour le jack russell, il voulait obtenir un petit chien, court sur pattes, capable de se faufiler dans les terriers par exemple de renards, de blaireaux.

    Aujourd'hui, à la mode, il a conquis les salons, et apparaît dans de nombreuses publicités. Mais le jack russell n'en a pas moins conservé son caractère de chasseur. Le jack russell est toujours sur le qui-vive, curieux, vif et a parfois du mal à conserver son calme

    Le Jack Russell fait partie de la race des « petits terriers » créés comme chien de salon.

    Contrairement à ce que l'on croit, le Jack Russel Terrier est le chien mordant le plus

    C'est un compagnon extraordinaire pour les personnes qui désirent un chien tonique, et toujours gai, très drôle. Il apprend très vite les bonnes manières comme les mauvaises. Il faut donc l'éduquer avec fermeté et surtout ne pas le traiter comme un chien de salon. Il deviendrait un chien difficile car il a tendance à tout vouloir faire à sa manière. D'un tempérament très têtu voire plus que les autres Terriers, il vous testera en permanence pour voir si vous craquez. Ne vous laissez surtout pas faire, dominez-le tout de suite sinon ce sera un calvaire: il tend vers la domination et est assez indépendant. Lors du choix de l'animal, il faut donc veiller à lui faire passer le test de Campbell pour tester son degré de domination. Même s'il peut être de caractère facile, il est nécessaire de conserver la fermeté même dans le jeu, il pourrait devenir un véritable tyran. Une fois bien éduqué, il est un compagnon incomparable pour le jeu, les activités extérieures.

    Toujours très vigilant, il est un excellent chien de garde, qui aboie au moindre bruit suspect autour de la maison. Authentique chien de chasse, il a donc besoin de se dépenser. Ses oreilles se dressent lorsqu'il entend un bruit. Il déteste rester seul et a besoin d'un autre chien dans la famille pour jouer. Un Jack Russell qui n'aime pas beaucoup jouer ou qui est paresseux a besoin d'un autre chien pour jouer. Les Jack Russell sont surtout des chiens très nerveux, ils ont besoin de leur jouet à eux sinon ils abîmeront tout ce qu'ils voient.

    Ils ont le sens de la meute et s’entendent bien avec les autres animaux de compagnie et adorent jouer avec les enfants. Néanmoins il faudra toujours rester vigilant, l'atavisme de chasse étant très fort chez ces chiens, ils peuvent attaquer chats, rats ou cochon d'inde avec qui ils s'entendaient très bien auparavant sur un coup de tête. Bien socialisés, ils peuvent également côtoyer le chat de la maison mais bien souvent, ne savent pas résister au besoin de courser celui qui détale devant eux dans la rue, ce sont encore des chiens de chasse ! Ils sont dominants et souvent téméraires en présence de chiens plus gros qu’eux.

    Le jack russell, petit chien compact, a la silhouette d'un fox-terrier aux dimensions plus réduites. Le poil peut-être lisse ou dur mais doit toujours être rêche, serré et dense, recouvrant le corps jusque sur le ventre. La couleur est entièrement blanche ou avec des marques feu, citron ou noires, limitées, de préférence, aux régions de la tête et la base de la queue. Sa truffe est noire. Il a des oreilles tombantes en forme de V et un crâne plat dotée d'une mâchoire forte, dite en ciseau, avec des dents pointues. Sa queue n'est plus coupée depuis la réglementation européenne de 2004. Elle est en parfaite harmonie avec son corps.

    Ce terrier est facile à entretenir. Poil lisse : supprimez le poil tombant chaque jour à l’aide d’une brosse en caoutchouc (il perd son poil toute l'année en très grande quantité). Le type à poil dur doit être épilé de temps en temps. Son poil est semi-imperméable, ce qui le rend facile à nettoyer en cas de pluie ou de boue. Mettre un manteau à un Jack Russel n'est pas ridicule, il ne supporte pas les basses températures. Il n'aime pas la pluie ou la neige. Ne le laver pas trop souvent,surtout en hiver.

    Le terrier du Révérend Jack Russel dispose d’énormes réserves d’énergie et il faudra faire de votre mieux pour lui donner des occasions de les brûler car il aura besoin de beaucoup plus que trois promenades quotidiennes. Il doit pouvoir courir et s’amuser tous les jours et adore creuser. Mais il peut tout aussi bien se sentir bien dans un appartement que dans une maison ou encore une ferme. Il se rendra utile en chassant les rats et autres indésirables. Il est idéalement adapté à des activités comme l'agility. Il est également parfait pour accompagner marche et randonnées.

     

    31 mars 2011

    L'Epagneul Nain Continental


    Rocco du Mas de la Rêvelière

    Pays d'origine : Belgique et France
    Groupe 9 chiens de compagnie
       (
    les autres races du groupe 9)

     

     

     

     

     

    Physique :

     
    Il existe deux variétés d'épagneul nain continental :
    -le phalène, la plus anciennes aux oreilles tombantes
    -le papillon, aux oreilles droites.
    Ils sont classés en deux catégories en fonction de leur poids : de 1,5 à 2,5kg et de 2,5 à 4,5kg.
    Ce sont des petits chiens robustes à la longévité excellente.
    Le poil est long mais son entretien est simple.
    Leur robe est blanche avec des tâches colorées. 
    Une liste blanche formant le corps du papillon est recherchée.

     
    Photo de phalène sur le site de la SCC
    http://photos.scc.asso.fr/albums/userpics/1090935139.jpg

    Photo d'un phalène en agility sur le site de la SCC
    http://photos.scc.asso.fr/albums/userpics/1101908065.jpg
       

    Caractère et éducation :

     

    Espiègles, câlins, tendres, joueurs, etc... ce sont des chiens de compagnie par excellence et ce depuis des siècles. Ils sont faciles à vivre et sans soucis. 
    Ils sont très sensibles et ne demandent qu'à faire plaisir. Leur éducation est donc simple mais ne doit pas être négligé pour autant.

    Activités et mode de vie :

     
    Ces petits chiens dynamiques peuvent vivre en ville et se contenter de petites marches quotidiennes, mais ils sont également heureux et même ravi d'accompagner un maître plus sportif dans son footing ou de grandes marches. Ils sont de bons compagnons de jeu pour les enfants.
    Ils pratiquent avec plaisir l'agility (en catégorie A), l'obéissance et l'obéissance rythmée.

     Vous avez un ENC inscrit au LOF ?
    Envoyez vos photos pour qu'elles illustrent cette page.

    Ses cousins :

    Les épagneuls nains anglais : l'épagneul king charles et le cavalier king-charles ont des origines communes avec les ENC mais sont plus trapus et d'un gabarit un peu plus grand (4 à 8kg).
    Tout comme les ENC, ce sont des races facile à vivre. Le cavalier est plus sportif, l'épagneul plus tranquile.

    Le spitz allemand : comme les ENC, le spitz allemand est un petit chien de compagnie vif, affectueux et d'un gabarit très pratique (pour les variétés naines, petites et moyennes). Son entretien est très simple.

    Le schipperke : ce petit chien dynamique, toujours noir zain est un peu plus grand que les ENC (3 à 8kg). Il est très vif, toujours en mouvement.

    Schipperkes club de France
    04 73 80 04 76

    Le chihuahua : pour un gabarit encore plus petit. Il faut tout de même faire attention de ne pas favoriser l'hypertype qui est préjudiciable à la santé du chien en voulant un chien le plus petit possible. Et le chi n'est pas un bibelot mais bien un chien.
    31 mars 2011

    L'Epagneul Breton

    «Un maximum de qualités pour un volume minimum» telle est la devise du Club de l'Epagneul Breton pour ce chien peu encombrant à la silhouette ramassée de véritable cob tout en rondeurs.

    Ses yeux ronds et vifs à la couleur en harmonie avec la truffe (du jaune à l'ambre très foncé) expriment tour à tour l'amour, la malice, l'intelligence. Très affectueux, débordant d'activité, voilà un chien éveillé qui sait apprécier les longues journées de chasse comme les grands moments de farniente auprès de la famille.

    Voilà pourquoi, s'il fait toujours le bonheur du chasseur par son entreprise dans la recherche du gibier et son esprit de « braco », il sait combler la famille sportive adepte des loisirs de plein air et des randonnées dominicales. C'est pourquoi, jamais démodé, il atteint tout naturellement une popularité mondiale.

     

    31 mars 2011

    L'Epagneul Du Tibet

    Nom : Epagneul du Tibet  

    Surnom : Tibetan Spaniel
    Nom d'origine : Epagneul Tibétain
    Origine : Tibet
    Aptitudes particulières : Chien de compagnie, Chien d'intérieur.

    Espérance de vie : NC
    Taille mâle : 25.00 cm à 26.00 cm
    Taille femelle : 22.00 cm à 24.00 cm
    Poids mâle : 4.00 kg à 7.00 kg
    Poids femelle : 4.00 kg à 7.00 kg

    Standard FCI (Europe et divers) : Standard No 231 - Groupe 9
    Standard AKC (Etats-Unis) : reconnu

    Adresses: Club de race du Epagneul du Tibet
    Adresses: Liste des éleveurs de Epagneul du Tibet
    Adresses Web: Tous les sites Web francophones relatifs au Epagneul du Tibet
    Annonces: Petites annonces récentes relatives au Epagneul du Tibet

    Historique



    Cet Épagneul est élevé principalement dans les vallées du Tibet, où il est l'animal préféré des femmes et des prêtres. En vogue en Angleterre et aux Etats-Unis comme chien de compagnie.


    Caractere/Mouvement



    Sûr de lui, vif, courageux, gai, extrêmement intelligent, distant avec les étrangers. Eveillé, fidèle mais indépendant.


    Physique



    Petit, actif et éveillé. Bien proportionné dans son profil général. La longueur du corps est légèrement supérieure à la hauteur au garrot.
    TETE :
    Petite par rapport au corps. Son port est fier. Chez les mâles elle est masculine sans être grossière.
    REGION CRANIENNE :
    Crâne : Légèrement en dôme; sa largeur et sa longueur sont moyennes.
    Stop : Léger, mais marqué.
    REGION FACIALE :
    Truffe : La truffe noire a la préférence.
    Museau : De longueur moyenne, tronqué; il a de la substance; il est dénué de rides. Le menton est assez haut et large.
    Mâchoires/dents : Les dents sont bien rangées et la mâchoire inférieure est large dans la région comprise entre les canines. La denture complète est souhaitable. Les dents et la langue ne sont pas visibles lorsque la bouche est fermée. Léger prognathisme inférieur.
    Yeux : De couleur marron foncé, de forme ovale, vifs et expressifs, de dimension moyenne, assez bien écartés mais dirigés vers l'avant. Le bord des paupières est noir.
    Oreilles : De grandeur moyenne, pendantes, bien frangées chez l'adulte et attachées assez haut. On recherche les oreilles légèrement décollées du crâne mais elles ne doivent pas flotter sur le côté. Les oreilles grandes et lourdes, attachées bas, ne sont pas dans le type.
    COU :
    Moyennement court, fort et bien attaché. Il est couvert d'une crinière (ou « châle ») de poils plus longs, plus prononcée chez le mâle que chez la femelle.
    CORPS :
    Sa longueur, du garrot à la naissance de la queue, est légèrement supérieure à la hauteur au garrot.
    Dos : Droit.
    Côtes : Bien cintrées.
    QUEUE :
    Attachée haut, abondamment garnie de poils, portée gaiement en formant une boucle sur le dos quand le chien est en action. En station debout, la queue tombante ne sera pas pénalisée.
    MEMBRES ANTERIEURS :
    Ossature moyenne; les membres antérieurs sont légèrement arqués, mais l'épaule est bien attachée.
    Epaule : Bien placée ( oblique ).
    MEMBRES POSTERIEURS :
    Bien construits et forts.
    Grassets : Modérément angulés.
    Jarrets : Bien descendus, d'aplomb vus de derrière.
    PIEDS :
    Pieds de lièvre, petits et nets; présence de poil entre les doigts dépassant souvent le pied. Les pieds ronds de chat sont un défaut.
    ALLURES :
    Vives, droit devant, dégagées, énergiques.
    ROBE
    POIL :
    Poil de couverture de texture soyeuse, court sur la face et la partie antérieure des membres, de longueur moyenne sur le corps, mais couché, assez plat. Sous-poil fin et dense. Les oreilles et la partie postérieure des membres antérieurs sont bien garnies de franges; la queue et les fesses sont bien pourvues de poils plus longs. La fourrure ne doit pas être trop abondante et les femelles ont tendance à avoir le poil et la crinière moins fournis.
    COULEUR :
    Toutes les couleurs sont permises ainsi que tous les mélanges de couleurs.


    Défauts



    Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
    N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d'aspect normal complètement descendus dans le scrotum.


    TRADUCTION : Prof. R. Triquet.
    PATRONAGE : Grande-Bretagne.
    DATE DE PUBLICATION DU STANDARD D'ORIGINE EN VIGUEUR : 24.06.1987.
    CLASSIFICATION F.C.I. : Groupe 9 Chiens d'agrément et de compagnie.
    Section 5 Chiens du Tibet.
    Sans épreuve de travail

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